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Droit de réponse Le « tagage » de la maison de Régis Chevalier, « un acte de vandalisme inadmissible » (Apli)

Dans la nuit de vendredi 27 novembre à samedi 28 novembre, la maison de Régis Chevallier, ancien responsable de la Fnpl et éleveur laitier a été taguée. Des soupçons se portent, à tort selon l’Apli, sur ses membres après l’action conduite par le mouvement indépendant sur la ferme d’Henri Brichart 48 heures plus tôt. Une enquête est en cours.

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Condamnation unanime contre la destruction des
outils de production (© Terre-net Média)
Le « taguage » de la maison de Régis Chevalier, dans la nuit du 27 novembre et du 28 novembre, n’est pas le fait de l’Apli et de ses membres. Ses responsables ont tenté de se laver de tout soupçon en déplorant fortement une telle pratique.

« L’acte de vandalisme dont vous avez été victime est inadmissible et se résume à de la lâcheté et à de la violence gratuite. Nous condamnons fermement ce fait perpétré par un ou des protagonistes sans morale ni respect envers autrui », écrit Mathieu Périer, délégué Apli 61, dans une lettre adressée à Régis Chevalier et dont Terre-net Média s’est procuré une copie.

Toujours dans son courrier, Mathieu Périer ajoute, « qu’au-delà de nos divergences d’opinions », « nous ne pouvons admettre un tel acte envers des biens et des personnes. Nous n’acceptons pas non plus que ces personnes se servent de divergences d’opinions pour se « défouler » pour des raisons que malheureusement personne ne connaît aujourd’hui ».

« Nous souhaitons vivement que le ou les auteurs soient appréhendés par les services compétents », poursuit l'Apli.

Retour sur les faits

La lettre de Mathieu Périer fait suite aux soupçons qui pesaient sur l’Apli et sur ses membres suite au « tagage » de la maison de régis Chevalier car l’action menée s’est déroulée à peine 48 heures après celle dont a été victime Henri Brichart qui était elle, le fait de l’Association indépendante des producteurs de lait. Des croix avaient alors été apposées à l’entrée de l’exploitation d’Henri Brichart alors que le président de la Fnpl dirigeait le conseil national du lait à Paris.

Apprenant la nouvelle lundi 30 novembre, la Fnpl avait ainsi réagi dans un communiqué publié dans la matinée : « Après une action sur la ferme du président de la Fnpl par une vingtaine de membres de l’Apli, c’est au tour de Régis Chevalier, ancien responsable de la Fnpl et éleveur laitier dans l’Orne, de subir une pression inqualifiable. Sa maison a été entièrement taguée dans la nuit de vendredi à samedi dernier ».

L’amalgame rapide entre les deux actions a conduit alors à porter tous les soupçons sur l’Apli.

En fait une enquête est en cours dira si les auteurs sont le fait de brebis galeuses de l’Apli, de la Fnpl ou le fait de personnes isolées.

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